En langage médical, « refaire le nez» s'appelle effectuer une rhinoplastie.
Il s'agit d'une intervention chirurgicale qui se déroule sous anesthésie générale.
Le projet doit évoluer au fur et à mesure des multiples consultations avec votre chirurgien, dont le but est de bien comprendre votre demande pour adapter son geste.
Le chirurgien cherche à obtenir un résultat en accord avec le souhait du patient, un nez qui respire mieux et qui s'intègre « naturellement » dans l'ensemble du visage.
Votre chirurgien doit être spécialiste de cette intervention.
Certaines rhinoplasties peuvent être remboursées par la sécurité sociale. Il s'agit des cas où la cloison nasale est déviée et entraîne une gêne respiratoire. On parle alors de septorhinoplastie.
Il peut s'agir de déviations liées à la croissance ou de déviations post-traumatiques.
Certaines rhinoplasties sont purement esthétiques et modifient le volume, la bosse, le dos du nez, la pointe, la forme des narines etc...
Chaque cas est unique et chaque rhinoplastie est adaptée au nez du patient et à sa demande.
Les cicatrices sont dissimulées à l'intérieur des narines et sous le nez. Elles sont extrêmement
discrètes à terme.
Le patient est hospitalisé la nuit suivant l'intervention en surveillance, et sort le lendemain.
Il ne s'agit pas d'une intervention douloureuse. L'inconfort dure cependant 3 jours, jusqu'à la première consultation de contrôle, date à laquelle votre chirurgien retire les mèches qu'il a mises en
place pendant la chirurgie. Les strips et le plâtre sont retirés à 10/15 jours.
Les soins consistent essentiellement en des lavages de nez au sérum physiologique pendant 3 semaines. Il faut compter un arrêt de travail de 8 à 21 jours selon les cas. On peut observer des hématomes autour des yeux dans les suites immédiates, qui disparaissent ensuite.
Le nez est au début un peu «gonflé», puis la forme se met en place progressivement. A un mois, on
a un bon aperçu du résultat. Puis des petites modifications ont encore lieu pendant un an.
En chirurgie esthétique, il peut y avoir des différences entre le résultat escompté et le résultat postopératoire. Si des «retouches» doivent être effectuées, ce ne sera que passé ce délai. L'épaisseur, la qualité de la peau, le fait d'être non fumeur, sont essentiels dans le résultat final.
Les visites post-opératoires successives sont très importantes pour le suivi.
Dans les cas difficiles, en particulier après des traumatismes violents, répétés, ou encore après une première intervention « à refaire », le chirurgien peut avoir recours à une greffe de cartilage prise ailleurs sur le corps du patient. Le site le plus couramment utilisé est la conque de l'oreille. Dans les grosses reconstructions, on utilise le cartilage costal. Ces prélèvements laissent peu de traces visibles et permettent d'obtenir les tissus nécessaires à la reconstruction de l'architecture du nez qui a été détruite.
Consultations Centre de Chirurgie maxillo-faciale
« le visage et les mâchoires »
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